Institution culturelle : 5 bonnes raisons de produire son podcast

Les organisations sautant le pas du podcast sont plus nombreuses chaque semaine, suivant la tendance parallèle d’un nombre grandissant de Français écoutant régulièrement des podcasts. Guerlain, LinkedIn, Hermès, BirchBox, Veuve Clicquot…Les marques s’emparent progressivement du format pour raconter leur histoire autrement.

Aujourd’hui, ce sont également les structures du secteur culturel qui viennent grossir les rangs des podcasteurs, que ce soit pour dévoiler les secrets d’une exposition, partir à la rencontre d’artistes ou divertir les plus jeunes. Pour dessiner les contours du sujet, Aparté vous donne 5 raisons qui font du podcast un outil de choix à inclure dans la stratégie de communication d’une institution culturelle.

#1 : Un média plébiscité et en harmonie avec les nouvelles façons de consommer du contenu culturel

Il n’est de surprise pour personne que la consommation audiovisuelle à la demande a explosé ces dix dernières années. Se détournant peu à peu de la télévision, les Français ont investi massivement les plateformes telles que Netflix, MyCanal ou Amazon Prime.

Il en va de même pour les contenus sonores. Selon une enquête réalisée par Médiamétrie, les principales motivations invoquées par les auditeurs de podcasts sont celles de pouvoir écouter ce qu’ils veulent, quand ils veulent. Sur la route du travail, en rentrant à la maison, à pied ou dans les transports, seul ou en famille, en faisant du sport ou la cuisine…Le podcast, flexible par nature, se consomme dans de nombreuses situations.

En pleine explosion depuis l’année 2020 et les restrictions imposées par la pandémie, le podcast – qui existe pourtant depuis 2000 – s’installe lentement mais sûrement parmi les outils de communication incontournables pour les marques et les institutions. Et à juste titre ! Acast, une plateforme d’hébergement de podcasts, a révélé en janvier dernier les résultats de son dernier baromètre consacré aux podcasts natifs sur le marché français. Elle enregistre une augmentation de 36% d’écoutes mensuelles de podcasts natifs et une augmentation de 40% d’utilisateurs uniques au cours du dernier trimestre de l’année 2020, soit 3,8 millions de personnes par mois. On estime par ailleurs qu’un podcast est créé quelque part dans le monde toutes les deux minutes !

#2 : Un média qui s’offre le luxe du temps long

La voix, plus que l’image ou l’écrit, génère du sens et un fort sentiment de proximité. A l’heure où notre temps d’attention s’est vu réduit à 8 secondes, le podcast prend le virage inverse et invite tous ses acteurs à ralentir le rythme…

Pour les auditeurs au bout des écouteurs, le podcast est une opportunité renouvelée de s’informer en profondeur, qu’ils soient des passionnés ou de simples curieux. Loin de ces fameuses 8 secondes, ils écoutent en grande majorité les podcasts dans leur intégralité (58%). On parle alors de taux de complétion. Perspective, le podcast natif d’Aparté Studio, revendique quant à lui un taux de complétion de 64% !

Pour les hôtes derrière les micros, le podcast demande certes un peu de temps pour se lancer. Au-delà de la conception du programme, il faut ensuite s’équiper, s’atteler à l’écriture, l’enregistrement, le montage et d’autres étapes encore…Mais quel plaisir en retour de proposer un support d’information et de communication avec une véritable valeur ajoutée pour son public ! Plutôt que d’être limité à 280 caractères sur Twitter ou par quelques visuels sur Instagram, vous bénéficiez de 10, 20, 30, 50 minutes ou plus pour donner la parole aux artistes, mettre en lumière vos équipes, faire converser des experts, raconter des histoires et plus encore.

Tips : Mémorable et valorisant, un podcast peut également être l’occasion de mettre en lumière un mécène ou un partenaire !

#3 : Un média qui étend et fidélise une communauté diverse et impliquée

Du point de vue des liens qui unissent hôtes et auditeurs, le format du podcast joue sur deux tableaux.

D’une part, vous créez l’occasion de rencontrer un nouveau public. Dans le cas des institutions culturelles, on sait que de nombreuses personnes n’osent pas passer les portes d’un musée car elles se sentent illégitimes. En leur offrant l’opportunité de pouvoir vous découvrir et d’explorer en détail votre programmation dans le confort de leur propre maison, vous multipliez les chances de les convaincre de venir voir de leurs propres yeux !

D’autre part, il permet d’une part de fidéliser une communauté d’initiés ou de connaisseur tout en transformant les termes de votre relation. Plus proche, plus authentique, vous créez un lien d’intimité et de proximité avec ce public, qui interagira plus volontiers avec vous pour vous proposer leurs retours d’expérience via les réseaux sociaux. Vous entrez, au sens littéral du terme, en conversation avec eux.

Qui est l’auditeur type du podcast natif ? Il est plutôt citadin, cadre ou étudiant, et a moins de 35 ans. Suivant l’actualité avec assiduité, il est très présent sur Internet et consomment beaucoup de produits culturels, s’intéressant aussi bien à des sujets “grand public” qu’à des thématiques plus pointues. Il s’agit là d’une catégorie difficile à atteindre à travers les canaux de communication traditionnels.

#4 : Un média parfaitement complémentaire aux outils de communication déjà mis en place

Alors que le podcast demeure encore assez confidentiel en France, les réseaux sociaux sont aujourd’hui saturés et permettent difficilement aux institutions de se démarquer tout en proposant des contenus riches. En revanche, ils apparaissent comme des alliés de choix pour le podcast en intervenant avant et après son écoute.

Les réseaux sociaux tels qu’Instagram offrent en effet l’opportunité de prolonger l’expérience du podcast en proposant par exemple aux auditeurs de venir y découvrir en images les artistes et les œuvres évoqués lors des différents épisodes. Ils seront également une plateforme privilégiée pour obtenir les retours des auditeurs, qui peuvent y soumettre leurs questions voire proposer des thématiques ou des invités pour de futurs épisodes.

Essentiellement basées sur des programmations périodiques, les institutions culturelles créent parfois la frustration chez celles et ceux qui n’ont pas eu le temps ou la possibilité de les visiter à un moment donné. Avec un podcast, vous permettez aux visiteurs déçus de trouver un contenu étoffé qui compensera leur absence dans une certaine mesure.

Tips : Poursuivant dans cette idée d’une dualité de temporalité, je poursuivrai en ajoutant que le podcast peut facilement être pensé comme un support anticipant, accompagnant et/ou succédant à l’expérience de la visite d’une institution culturelle.

#5 : Un média qui améliore naturellement votre visibilité

Terminons cet exposé par un avantage un peu plus technique ! En vous rendant disponible à l’écoute sur les plateformes telles qu’Apple Podcasts, Overcast, Deezer ou Spotify, vous ajoutez un point d’entrée à votre communication et améliorez mécaniquement votre référencement sur Google. Votre podcast génère plus de trafic sur votre site web et les différentes données qui y sont rattachées, telles que les descriptions et les visuels de chaque épisode, sont autant de petites pierres qui viennent nourrir l’édifice de votre présence en ligne.